Préambule au programme
NOTA BENE: sur tout le site, le masculin est utilisé sans discrimination, dans le seul but d’alléger le texte.
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Aujourd’hui, il existe un constat scientifique de plus en plus partagé par les experts selon lequel l’humanité a atteint un point de non-retour au niveau écologique. Dans cette optique, soyons clairs : la catastrophe ne pourra point être évitée.
Sur ce, toutes les options politiques – qu’elles soient progressistes ou conservatrices – sont utopiques, puisque notre destinée commune est déjà déterminée par nos comportements passés. Nous considérons ce constat, mais nous refusons cependant de tomber dans le fatalisme en prenant le pari que les crises que nous vivons et que nous vivrons sont des signes. Des signes forts qui doivent nous conduire à une prise de conscience et, donc, à une réaction collective en faveur de l’édification d’un nouveau modèle de société.
Durant les neuf premières années d’existence (2010-2019), notre réseau s’est satisfait de l’approche critique en proposant du contenu et d’innombrables liens sur ses pages de conscientisations. En 2020, la crise du Covid-19 nous a décidés de changer notre approche et d’écrire un programme politique. En ce faisant et pour chaque proposition, nous avons tenté de répondre positivement à la question : « qu’est-ce qu’une société juste ? ». Ainsi, nous exprimons un horizon politique à notre critique qui, jusque-là, ne proposait rien de concret. Le réalisme auquel nous nous adonnons est toutefois pris dans sa plasticité, car, nous le savons, tout est une question de représentations mentales et de mode de pensée.
On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème.
Par ce programme politique, nous prenons le courage de nos opinions et nous choisissons d’être ambitieux. En effet, nous en sommes convaincus : les changements que nécessite notre époque impliquent des recettes qui, à première vue, semblent utopiques, des idées innovantes sur la base desquelles nous pourrons parfaire notre humanité. La compréhension et l’adhésion à ces idées nécessitent que nous soyons ouverts et que nous nous libérions de notre sentiment d’impuissance face à ce qui, aujourd’hui, semble inéluctable. Cette libération passe par la conscience que ce qui n’existe pas n’est pas forcément impossible.
Cela étant, il faut le souligner : les propositions qui composent notre programme n’appellent pas à des changements ici et là, bien plutôt elles visent un nouveau modèle de société. L’édification de ce modèle passe, selon nous, par des réformes de fond qui impliquent des solutions audacieuses. À travers elles, nous ne cherchons pas à séduire. Non, à travers elles, nous aspirons à une société citoyenne et juste dont les fondements devraient être rationnellement défendables au regard des défis que nous avons à relever à notre époque. Indéniablement notre époque appelle une approche des questions politiques qui soit davantage collective.
En ce sens, notre programme est le fruit d’une réflexion collective et continue. En l’état, il ne doit jamais être considéré comme terminé. Au contraire, il est en perpétuelle recherche de perfectionnement. Ce perfectionnement s’atteint par la mise en commun des consciences dont le but est de garantir son universalité. Ainsi, les propositions ou tournures de phrase peuvent être améliorées, modifiées, supprimées ou précisées sur votre proposition (rendez-vous sur notre page Contact). Maintenant, dans le cas où votre proposition de modification, d’ajout ou de suppression ne correspondrait pas à la position interne du réseau, vous devrez la justifier par une argumentation rationnelle.
Au niveau structurel, notre programme se présente en quatre parties que nous nommons des piliers. Il y a :
Ces piliers sont interdépendants et complémentaires entre eux. Ensemble, ils forment un tout. Mais surtout ce qu’on peut en dire, c’est qu’ils présentent un projet intégral de société. Ce projet s’appuie, principalement, sur l’éducation citoyenne du premier pilier.
Dès lors, on acceptera également de considérer le malheur des uns comme une pathologie du collectif et une occasion renouvelée pour remettre en question un fonctionnement spécifique ou une loi générale. Cette définition objective du bonheur passe par la mise en place d’une évaluation formelle et régulière auprès des populations.
Ne doutez jamais qu’un petit groupe de citoyens réfléchis et engagés peuvent changer le monde. En effet, c’est la seule chose qui a toujours été.