En discutant l’autre soir avec quelqu’un qui n’a pas les mêmes idées que moi sur la question du sens de l’existence, j’ai pris conscience de quelque chose que je crois important et que je partage donc avec vous dans le cadre de ce réseau dédié à la conscienceS : Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses à cette question.
Celui qui trouve du sens à boire sa bière devant du foot, à discuter du dernier Tarantino ou à juste promener son chien est autant dans le juste et dans le faux que celui qui réfléchit à la philosophie ou pratique la spiritualité. Ce que je veux dire par là c’est que l’important ne se trouve pas dans la spécificité du sens qu’on donne à notre existence. L’important, c’est le fait d’amener l’autre et donc soi-même à faire l’exercice du partage sur ce sens.
Car, c’est par la confrontation des idées que chacun est conduit, dans sa spécificité propre (foot, chien, Tarantino, bière), à travailler et à préciser le sens et la valeur qu’il donne à sa propre vie. Si chacun de nous s’engageait, continuellement, à exprimer ses propres idées et valeur sur l’existence, je suis sûr que cela nous mènerait, progressivement, à des réponses qui soient des réponses universelles. Des réponses qui, du reste, se retrouvent, s’il l’on veut, à l’essence de chaque spiritualité.
En effet, chacune de celle-ci, dans son essence, exprime la nécessité de faire un avec nous-même et avec les autres. Cette unité ne doit pas, de toute évidence, prendre la forme d’une envie de convaincre l’autre, mais de l’amener, au contraire, à développer sa propre voie pour, ensuite, l’amener à prendre conscience lui-même des défauts et des qualités de celle-ci.
Finalement, l’anticaptalisme ne devrait pas, en ce sens, prendre la forme d’une contestation contre l’ordre établi, mais devrait prendre la forme d’une interrogation continue dont le but est d’amener le capitaliste à se réfléchir lui-même par rapport à l’autre.
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Chères, chers,
Connaissez-vous l’effet papillon ? Je vous en parle car, comme vous le savez certainement, hier un important axe routier a été détruit à Gênes, en Italie. De là et tout en exprimant notre sympathie aux familles des victimes, nous nous permettons de faire un prédiction.
Là voici : crise économique en Italie suivie d’une crise sociale qui, comme une étincelle allumera une crise mondiale qui conduit à la révolution, à notre révolution. Toute la question est : est-ce qu’on est prêts pour le Grand soir ?
Bref, voilà nos recommandations de vote aux votations du 23 septembre prochain :
OUI à Arrêté fédéral concernant les voies cyclables et les chemins et sentiers pédestres. Dans une société citoyenne, la mobilité est au service de la vie, à petite échelle, économe en énergie et à faible niveau de bruit et d’émissions.
OUI à l’Initiative populaire « Pour des denrées alimentaires saines et produites dans des conditions équitables et écologiques (initiative pour les aliments équitables) ». Dans une société citoyenne, tous les aliments sont produits en fonction des besoins du monde qui les entoure, c’est-à-dire qu’ils sont produits d’une manière respectueuse de la nature, des animaux et humaine.
OUI à l’Initiative populaire « Pour la souveraineté alimen-taire. L’agriculture nous concerne toutes et tous ». Une société citoyenne a une agriculture de voisinage, régionale, qui se situe au centre de la société, c’est-à-dire une économie agricole respec-tant la nature, les animaux et les humains.
Lors du précédent courriel, nous vous invitions à signer l’initiative 99%. À la fin du mois de mai, l’avenir souriait à celle-ci, puisque les initiants ont pu réduire de moitié le nombre de signatures manquantes en deux mois, passant de 28’000 à la fin mars à moins de 14’000. Depuis, le retard a malheureusement augmenté à nouveau. Il devrait y avoir 104’000 signatures au secrétariat pour le moment, mais il n’y en a que 85’000. Si cela continue comme ça, nous échouerons ! Bref, si cela n’est pas déjà fait : signer l’initiative 99% https://wecollect.ch/fr/campaign/initiative-99pourcent/
Par ailleurs, Consciences-citoyennes vous convie le dimanche 22 septembre 2018, à la fête Eurasia qui aura lieu dès 12 heures à la fondation Perceval à Saint-Prex (entre Lausanne et Genève).
Le programme détaillé figure sur le flyer annexé. Avec cela, Consciences-citoyennes veut soutenir l’idée autour du « bonheur national brut » : http://BonheurNationalBrut.ch
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Chères, chères,
nous t’invitons à signer une initiative très intéressante en terme de justice sociale. Cette initiative se nomme 99%. Son argument est le suivant :
« Le 1% le plus riche de Suisse possède 40% de la fortune totale du pays, et sans bouger le petit doigt, ils deviennent de plus en plus riches. Grâce aux dividendes et intérêts, ils multiplient leur argent sans payer d’impôts sur celui-ci. Avec l’initiative 99% nous imposerons plus justement ce capital et déchargeons les salarié-e-s. Avec l’initiative 99%, nous faisons en sorte que l’imposition des bas et moyens revenus soit moins élevée et que l’argent rapporté par les gains sur les capitaux soit réinvesti dans des crèches et des réductions d’imposition. »
Bonjour, La question sur laquelle nous serons amenés à voter le 10 juin mars est très important, car elle touche au pouvoir du capital et, plus spécifiquement, au pouvoir des banques privées et commerciales d’émettre de l’argent, qui est, avant tout, de l’argent-dette. A ce propos, il existe plusieurs vidéos qui traitent de cette question et nous vous invitons à les voir. On peut mentionner notamment :
En bref : l’initiative veut que toute la monnaie, tant l’argent liquide que la monnaie scripturale sur nos comptes en banque, soit créée exclusivement par la Banque nationale suisse (BNS). Les banques commerciales ne pourraient donc plus créer de l’argent en accordant des crédits.
Dans une vision citoyenne du futur : la collectivité contrôle et possède la création monétaire.
Donc, le fait de centraliser ce pouvoir à la BNS est un premier pas vers cet idéal.
En conclusion, ConscienceS-citoyenneS invite à accepter cette votation et à promouvoir activement ce vote auprès du public.
Sur le deuxième objet des votations, nous n’avons aucun commentaire et recommandation à faire. Merci…
Bonjour, La question sur laquelle nous serons amenés à voter le 4 mars est complexe. En effet, à travers le « No Billag », on nous demande, d’une certaine manière, si nous sommes d’accord ou pas de continuer à payer ce qui nous diverti, ce qui nous conditionne, ce qui participe à notre asservissement à la société de consommation. Comment alors accepter une taxe qui contribue à l’aliénation et à l’obscurantisme consumériste et capitaliste (60% des médias c’est de la pub) ? Alors, certes, la question serait éminemment plus simple, si les médias n’avaient aucune publicité et étaient entièrement orientés par et pour la citoyenneté et la pleine conscience. Évidemment, c’est ce type de média que l’on défend et que l’on souhaite et nous ne ferons pas de concession idéologique.
En même temps, soyons « réalistes », dire oui à « No billag », c’est accepter que les médias et donc l’information soient complètement investis et données au secteur privé.
Dès lors, accepter ou refuser cette initiative revient au même point. Or, ce que nous voulons c’est un changement d’orientation radical des médias. Il est inacceptable aujourd’hui d’avoir un téléjournal qui passe des massacres en Palestine à la publicité pour dentifrice. Il est inacceptable de payer pour avoir des dessins-animés qui au lieu d’éduquer les enfants aux valeurs collectives les rendent plus ignorants. Il est inacceptable de continuer d’alimenter l’industrie américaine du cinéma. Si on accepte de payer, alors on veut choisir, démocratiquement, ce que l’on veut voir et entendre. En tout cas, on ne veut pas de publicité…
Enfin, conscienceS-citoyenneS condamne l’information telle qu’elle est donnée aujourd’hui. Avec ou sans Billag, elle sert le capital et le statu quo. Refusons tout simplement l’information et contribuons à pousser le système actuel à ses pires paradoxes pour qu’un changement radical soit la seule solution.
En conclusion, ConscienceS-citoyenneS invite à refuser en bloc cette votation et de voter blanc. Nous refusons à la fois la taxe, mais nous refusons également de payer une taxe pour des médias et une information que nous condamnons.
Sur le deuxième objet des votations, nous n’avons aucun commentaire et recommandation à faire.