En 2015, la question « terroriste » a volé le devant de la scène à un problème beaucoup plus dérangeant… celui de la migration. Or, selon moi, ces deux thèmes sont connectés, dans le sens où l’appellation « terrorisme » a eu pour rôle, dernièrement, d’effacer notre culpabilité historique vis-à-vis des sociétés non-alignées et des communautés sans État. Une culpabilité qui – si on la mettait officiellement en lumière –  nécessiterait des excuses publiques de nos gouvernements, mais surtout une remise en question de nos fondements économiques.  

Bref, je ne vous l’apprends pas : l’histoire est écrite par les vainqueurs. Cependant, pour avoir une consistance collective, l’histoire exige – comme toute chose – des gens qui lui donnent de l’intérêt. C’est justement sur ce point où, en 2016, nous pouvons véritablement jouer un rôle. 
Rejetons leur histoire et écrivons enfin la nôtre ! 


La Conversion, le 31 décembre 2015
Luca