Communication du 04.11.2025

Billet 6 : Condamnation de Nicolas Sarkozy

consciences-citoYennes salue l’indépendance du pouvoir judiciaire et cette condamnation de Sarkozy. L'indépendance doit s’exercer pleinement — non seulement face aux pouvoirs politiques, mais aussi face aux intérêts économiques dominants. Trop souvent, le droit sert en priorité à préserver les privilèges et les biens des plus riches, au mépris des droits des peuples.

Nous affirmons que la justice ne peut être véritable que si elle est universelle. À ce titre, des chefs d’État comme Bush, Netanyahu ou Poutine doivent être jugés pour leurs crimes contre l’humanité. La justice ne doit pas s’arrêter aux frontières ni s’incliner devant la puissance.

Sans justice égale pour tous, il n’y a ni paix, ni démocratie.

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Billet 7 : La cause palestinienne

consciences-citoYennes met en lumière celles et ceux qui consacrent leur temps à défendre la cause palestinienne et à dénoncer les horreurs qui se déroulent à Gaza. Nous estimons que la crise trouve sa source dans la création en 1948 d’un État hébreu imposé unilatéralement sur des terres habitées par une population majoritairement arabe, sans concertation ni compromis véritable.

L’histoire de cette région est celle d’une cohabitation complexe, marquée par une diversité religieuse et culturelle. Plutôt que d’imposer un État fondé sur une identité religieuse unique, il aurait fallu œuvrer à l’établissement d’un cadre constitutionnel renouvelé, garantissant un État inclusif, laïc et respectueux de toutes les communautés – juives, musulmanes, chrétiennes et autres.

Aujourd’hui, reconnaître cette erreur historique et présenter des excuses publiques sont des étapes nécessaires pour envisager une solution durable. Il ne s’agit pas de reconnaître l’existence d’un État en particulier, mais de refonder une communauté politique basée sur l’égalité, la justice et la coexistence pacifique de toutes les populations vivant sur cette terre, en reconnaissant la Palestine ou non.

Billet 8 : Nationalisme

Ces derniers temps, plusieurs manifestations à caractère nationaliste ont émergé, exprimant souvent une opposition virulente à la migration.

Pour Consciences-citoyennes, ces événements – tout comme la xénophobie en général – révèlent un malaise civilisationnel profond, symptôme d’une société fragmentée par des logiques économiques déshumanisantes.

Le nationalisme nous apparaît alors comme l’expression déformée d’un besoin fondamental d’appartenance et de sens partagé que l'individualisme contemporain a peu à peu détruit.

Au lieu d'appeler à l'expulsion, il nous faut chercher, ensemble, à reconstruire des solidarités concrètes et réaffirmer des valeurs communes et inclusives. Cela exige une véritable refonte de notre modèle de société, qui replace l’humain, la justice sociale et le respect du vivant au cœur de nos choix collectifs.

Billet 9 : Les défenseurs du système

On entend souvent, dans le débat public et à travers les médias, que le système actuel bénéficie d’un large soutien. Mais qui sont réellement ses défenseurs ? D’abord, il y a les personnes les plus fortunées, celles qui détiennent le capital et des propriétés. Pour elles, le système fonctionne plutôt bien dans le sens où il garantit la pérennité de leurs privilèges, la croissance de leur patrimoine et le maintien d’un ordre social qui leur est favorable. C'est sûr : ces personnes n’ont aucun intérêt au changement.

Ensuite, viennent ceux qui dépendent directement de cette richesse : les salariés des grandes entreprises, les communicants, les influenceurs, les responsables politiques ou experts qui, consciemment ou non, œuvrent à la préservation de ce système car ils en tirent leur revenu, leur légitimité ou leur pouvoir. À cela s’ajoute un fait central : les grands médias appartiennent à cette même élite économique. Résultat ? L’opinion est façonnée par ceux-là mêmes qui ont tout à perdre à ce que les choses changent.

Ces figures du pouvoir sont omniprésentes. Elles rassurent, séduisent, parlent de progrès, de responsabilité, d’avenir. Elles occupent les tribunes, dominent les récits, contrôlent le débat.

Face à cela, les opposants au système – bien plus nombreux qu’on ne le croit – peinent à se faire entendre. Ils n’ont ni les relais médiatiques ni les moyens financiers ni le temps, pas plus qu'ils ont la reconnaissance institutionnelle. Leur parole n'est pas ou peu entendue, car elle ne participe pas au bonheur qu'on cherche tous à maximiser.

Consciences-citoYennes fait partie de cette minorité résistante. Et pourtant, elle persiste à porter sa voix. Pour que ce message gagne en portée et en visibilité, il a besoin d’être relayé, partagé, diffusé.

Billet 10 : Ajout d’un article au programme économique

Consciences-citoYennes ajoute à son programme Gouvernance, ce point :

- L’impôt doit exclusivement servir l’intérêt général. Il finance les services et infrastructures publics. Les dépenses de l’État seront strictement encadrées : baisse des hauts salaires (actuellement un municipal à Lausanne ou un conseiller d'Etat gagne plus de 20'000frs/mois et le double au niveau national !), fin des privilèges et des dépenses de prestige. La fonction publique est un devoir, pas un passe-droit ou un moyen de s'enrichir. Les élus et agents publics devront rendre des comptes, se montrer exemplaires et justifier leurs dépenses auprès d'une commission d'éthique.

Billet 11 : Donald Trump

Les récentes interventions de Donald Trump ne laissent plus place au doute : il n’apparaît plus seulement comme une caricature du capitalisme, mais comme un véritable fou furieux. Et pourtant, rappelons-le : cet homme a été élu démocratiquement. Ce constat nous oblige à reconsidérer sérieusement le fonctionnement même du régime qui l’a porté au pouvoir.

C’est précisément ce à quoi s’attelle Consciences-citoyennes depuis sa création : questionner, notamment, les fondements de la démocratie représentative. Car derrière la promesse du "pouvoir au peuple" se cache souvent une mécanique de personnalisation du pouvoir. Participer à une élection, c’est entrer dans une logique de séduction : il ne s’agit plus d’idées, mais d’image. Il faut se vendre, se distinguer, se hisser au-dessus des autres. Dans ce cadre, l'émergence de figures narcissiques n'est pas un accident : c’est une conséquence structurelle.

Dès lors, faut-il vraiment s’étonner qu’un personnage comme Donald Trump ait pu remporter ce concours de mise en scène ? Est-il l’unique responsable de ses propos choquants — ou devons-nous interroger plutôt le système qui l’a élu, légitimé et nourri ?

Billet 12 : L'avenir professionnel des universitaires

Le Blick révèle que les universitaires peinent désormais à trouver un emploi.

Ce constat n’est pas surprenant : depuis plusieurs décennies, à l’image de notre société, l’école valorise avant tout les capacités intellectuelles, au détriment des compétences sociales ou manuelles. Ce déséquilibre a contribué à une inadéquation croissante entre formation et réalité du marché du travail. Plusieurs indicateurs montrent que cette situation va s'aggraver.

Face à cette situation, les réponses politiques traditionnelles sont dépassées.

consciences-citoYennes propose des solutions concrètes et novatrices pour relever les défis du XXIe siècle. Parmi elles :

• un revenu citoyen de base, pour garantir une sécurité économique à chacun·e,
• un service civil généralisé, pour renforcer le lien social et l'engagement collectif,
• la réforme de l'enseignement public et l'instauration de l'éducation citoyenne.

Il est temps de repenser nos priorités et d'imaginer une société où chaque parcours, chaque compétence et chaque contribution trouvent leur juste place.

https://consciences-citoyennes.ch/programme/economie/

Billet 13 : Emmanuel Macron

"Emmanuel Macron est un président efficace !" Cette affirmation peut sembler provocante, mais elle prend tout son sens lorsqu’on regarde le système socio-économique qui l’a porté au pouvoir. Emmanuel Macron n’est pas une anomalie : il est un produit fidèle du modèle qu’il sert. Il œuvre avec constance pour consolider les intérêts des plus riches, renforcer le pouvoir des grandes entreprises et offrir une vitrine séduisante aux marchés financiers internationaux.

Mais le véritable enjeu n’est pas Macron lui-même. Il n’est qu’un symbole bien huilé d’un système plus large, où l’économie prime sur le politique, et où les logiques de profit dominent les besoins sociaux. Ce que révèle la politique de Macron, c’est que notre travail quotidien ne sert plus l’intérêt général, mais alimente un système où l’humain s’efface derrière le profit.

C’est pourquoi, au lieu de concentrer notre colère sur un homme, il est urgent de remettre en cause le cadre qui le rend possible. Pour consciences-citoYennes, la solution ne viendra pas de simples ajustements, mais d’une transformation profonde de nos institutions. En ce sens, les propositions pour une 6ᵉ République sont une voie légitime et nécessaire pour remettre le pouvoir entre les mains des citoyennes et citoyens, et replacer l’humain au cœur du projet politique.

Billet 14 : Premier ministre en France

En France, la reconduction du Premier ministre démissionnaire n’est pas un retour ; c’est un signal clair de continuité. C'est important de le souligner, car cela ne semble pas compris par ceux qui le commentent dans les médias. Cette continuité n'est pas celle d’une vision politique au service des citoyens, mais celle d’un modèle économique qui profite toujours aux mêmes.

En ce sens, en concentrant ses attaques sur la seule figure présidentielle, l'opposition se trompe de cible et reste à la surface des enjeux. Elle évite de nommer le cœur du problème.

Selon consciences-citoYennes, ce qui mine aujourd’hui la France — comme la plupart des sociétés occidentales contemporaines —, c’est un système socio-économique qui crée des inégalités toujours plus grandes, affaiblit la démocratie et détruit notre environnement.

Cette crise est structurelle et non pas liée à une personne. Elle appelle à un sursaut politique, à un vrai courage : celui de s’attaquer aux racines du problème. Et cela signifie remettre en cause un système taillé pour servir et protéger les plus riches, au détriment du plus grand nombre.

Billet 15 : Le film L’Histoire de Souleymane

Le film L’Histoire de Souleymane plonge dans 48 heures de la vie d’un sans-papiers à Paris. Un récit bouleversant, brut, qui dévoile sans détour la violence du quotidien de celles et ceux que notre société préfère ignorer. C’est la réalité d’hommes et de femmes contraints de survivre, chaque jour, dans l’indifférence générale.

Face à cette précarité extrême, comment s’étonner de voir émerger les révoltes sociales, l’insalubrité, les abus ou les troubles psychiques ? Ces dérives ne sont pas des choix individuels, mais les symptômes d’un système à bout de souffle — un système qui abandonne les plus vulnérables au bord de chemin.

Ce qui révolte profondément, c’est le contraste insoutenable : pendant que des milliers de personnes peinent à se loger, se nourrir ou simplement exister dignement, une minorité d’ultra-riches continue d’accumuler des fortunes colossales, échappant largement à l’impôt et, donc, à une forme de responsabilité collective.

Pour consciences-citoYennes, cette fracture sociale n’est pas une fatalité. Elle nous concerne toutes et tous, et nous refusons de rester spectateurs. L’État doit enfin assumer son rôle de garant de la justice sociale. Cela exige une refonte en profondeur de notre modèle fiscal, pour une redistribution réelle et équitable des richesses.

C’est pourquoi nous appelons à la mise en place rapide d’un impôt sur la nationalité : un outil concret pour que chaque citoyen, où qu’il réside, contribue justement à l’effort commun. Ce n’est pas une utopie. C’est une nécessité.

Billet 16 : L’investissement de la BNS

On apprend que la Banque nationale suisse (BNS) a investi plus de 42,6 milliards de dollars dans des multinationales de la tech aux États-Unis — dont Trump Media & Technology, une entreprise directement liée à Donald Trump.

Pendant ce temps, dans plusieurs cantons, dont le nôtre, on annonce de nouvelles coupes dans les services publics.

Ces faits mettent à mal le mythe persistant selon lequel la Suisse serait "neutre" et innocente dans les dérives du capitalisme globalisé. En réalité, nos institutions sont actrices de ce système. Aujourd'hui, on apprend même qu'elle finance l’extrême droite américaine tout en affaiblissant les services essentiels à la population.

Ce double standard est inacceptable.

consciences-citoYennes défend une autre vision :

• Une politique qui reprend la main sur l’économie.
• Une BNS réellement au service de l’intérêt général.
• Une fiscalité qui cesse de favoriser les grandes fortunes et les multinationales, pour enfin réinvestir dans le bien commun,
• Des choix économiques démocratiques, transparents et assumés.

Ce que nous dénonçons, ce n’est pas seulement une dérive ponctuelle : c’est un modèle. Un modèle où les profits se mondialisent, mais où les pertes sont toujours locales. Où l’argent public nourrit des intérêts privés, pendant que les droits sociaux se réduisent.

Repolitiser l’économie, c’est reprendre le pouvoir sur nos vies.