Chère, cher,

J’espère que tu vas bien… Avant de te faire part de notre grand projet de refonte politique. Voilà, retranscrit, un discours altermondialiste lu par Luca Bagiella, le 22 mai dernier, à l’occasion de la présentation officielle du projet au cercle citoyen. Ce discours débute par une métaphore somme toute assez banale et se termine par une remise en question de la nation, comme limitation identitaire de l’espace commun. En résumé, Luca y soutient que tout instrument inventé par l’humain doit le servir et non le contraire (l’humain servir son instrument, comme c’est le cas avec l’économie, par exemple).

« Deux enfants jouent… Soudain, sans raison apparente, un des enfants s’accapare d’un objet anodin. Directement, l’autre enfant veut le même objet, comme si tout d’un coup celui-ci canalisait en lui tous les désirs ; comme si tout d’un coup, il était primordial de posséder cet objet. Est-ce pour exister aux yeux de l’autre, est-ce pour séduire, est-ce pour dominer ? A réfléchir… En tout cas, cet épisode se termine très souvent par une bagarre – chacun tirant vers lui l’objet –, des cris puis des pleurs qui nécessitent, très souvent, l’intervention d’un adulte.

Si l’on regarde maintenant comment cela se passe chez les adultes, on constate que la partie est beaucoup moins ludique – et c’est un euphémisme que de le dire ainsi. En effet, le 24 février passé, sur ordre du président russe Vladimir Poutine, la Russie envahit militairement l’Ukraine. Directement, cette guerre doit nous rappeler l’intervention militaire de 2011 en Libye décidée par l’OTAN ; l’intervention militaire française en Centrafrique en 2013 dont les médias n’ont presque pas parlé ; l’invasion de l’Irak décidée par l’administration Bush en 2003 et ses 2 millions de morts ; la guerre d’Afghanistan soutenue par les pays occidentaux, oui ces mêmes pays qui aujourd’hui s’insurgent et crient à la paix ; la guerre du Vietnam et cet épisode macabre de l’opération Ranch Hand – quittancée par Kennedy – et qui consistait à pulvériser sur les terrains agricoles du Vietnam de l’agent orange hautement toxique et tératogène. Pour rappel, 80 millions de litres de ce produit chimique ont été déversés dans la nature et sur cette population rurale qui ne demandait rien. Et que dire du soutien des pays occidentaux au génocide qui a eu lieu au Timor oriental entre 1975 à 2002 dans le silence le plus absolu des médias ? Plus loin encore, comment oublier le génocide des Amérindiens par les colons occidentaux et ses 56 millions de morts ? Bref, la liste des exactions commises au nom des intérêts nationaux est encore longue.

Mais je m’arrête là, car le but de cette réflexion n’est pas de répertorier les faits, mais de remettre en question le concept de nation et, avec lui, le concept d’Etat. En effet, à bien y regarder : tous les conflits armés qu’on vient de mentionner se réfèrent à une certaine conception de l’espace qui divise la planète en nations. N’oublions pas à ce sujet que l’idée de nation renvoie à des temps très anciens où le despotisme et l’obscurantisme régnaient. Aujourd’hui, cette notion n’est-elle pas dépassée ? N’est-elle pas coupable ? N’est-elle pas pathologique et inutile, sinon pour légitimer le soulèvement des uns contre les autres ?

Pour comprendre ces interrogations et la critique qu’on adresse à ce concept, il faut comprendre que derrière la conception nationale de l’espace, il y a, automatiquement, des intérêts géopolitiques. Chaque nation recherchant, pour sa population, à s’accaparer des richesses communes. Ce phénomène est encore plus fort au sein des régimes dits « démocratiques » qui fonctionnent sur des promesses de pouvoir d’achat. Le temps entre deux élections étant court, les élus sont contraints à rester dans la séduction des consommateurs. Au niveau international, cela se traduit par une course effrénée et agressive aux matières premières. Faut-il ici mentionner les importants impacts écologiques et donc sanitaires de cette dynamique systémique ?

Sur cette base, le réseau consciences-citoYennes se positionne contre la conception nationale des territoires et en faveur d’une confédération internationale, c’est-à-dire en faveur d’une humanité unie. Cette union qu’on appelle n’est pas celle des nations, mais celle des valeurs. Les enjeux principaux de cette confédération sont, selon nous :  1) la répartition juste des richesses, 2) la révolution écologique, 3) la démilitarisation. Cette idée qui ressemble beaucoup à une utopie est pourtant de plus en plus nécessaire, si l’on pense aux défis écologiques planétaires. »

Le réseau consciences-citoYennes a le plaisir de te présenter ci-dessous son nouveau schéma politique de synthèse. Il s’agit là d’une importante refonte de notre projet politique. De troisième pilier, l’écologie passe au deuxième.

Chère, cher,

J’espère que tu vas bien… Avant de te faire part de notre grand projet de refonte politique. Voilà, retranscrit, un discours altermondialiste lu par Luca Bagiella, le 22 mai dernier, à l’occasion de la présentation officielle du projet au cercle citoyen. Ce discours débute par une métaphore somme toute assez banale et se termine par une remise en question de la nation, comme limitation identitaire de l’espace commun. En résumé, Luca y soutient que tout instrument inventé par l’humain doit le servir et non le contraire (l’humain servir son instrument, comme c’est le cas avec l’économie, par exemple).

« Deux enfants jouent… Soudain, sans raison apparente, un des enfants s’accapare d’un objet anodin. Directement, l’autre enfant veut le même objet, comme si tout d’un coup celui-ci canalisait en lui tous les désirs ; comme si tout d’un coup, il était primordial de posséder cet objet. Est-ce pour exister aux yeux de l’autre, est-ce pour séduire, est-ce pour dominer ? A réfléchir… En tout cas, cet épisode se termine très souvent par une bagarre – chacun tirant vers lui l’objet –, des cris puis des pleurs qui nécessitent, très souvent, l’intervention d’un adulte.

Si l’on regarde maintenant comment cela se passe chez les adultes, on constate que la partie est beaucoup moins ludique – et c’est un euphémisme que de le dire ainsi. En effet, le 24 février passé, sur ordre du président russe Vladimir Poutine, la Russie envahit militairement l’Ukraine. Directement, cette guerre doit nous rappeler l’intervention militaire de 2011 en Libye décidée par l’OTAN ; l’intervention militaire française en Centrafrique en 2013 dont les médias n’ont presque pas parlé ; l’invasion de l’Irak décidée par l’administration Bush en 2003 et ses 2 millions de morts ; la guerre d’Afghanistan soutenue par les pays occidentaux, oui ces mêmes pays qui aujourd’hui s’insurgent et crient à la paix ; la guerre du Vietnam et cet épisode macabre de l’opération Ranch Hand – quittancée par Kennedy – et qui consistait à pulvériser sur les terrains agricoles du Vietnam de l’agent orange hautement toxique et tératogène. Pour rappel, 80 millions de litres de ce produit chimique ont été déversés dans la nature et sur cette population rurale qui ne demandait rien. Et que dire du soutien des pays occidentaux au génocide qui a eu lieu au Timor oriental entre 1975 à 2002 dans le silence le plus absolu des médias ? Plus loin encore, comment oublier le génocide des Amérindiens par les colons occidentaux et ses 56 millions de morts ? Bref, la liste des exactions commises au nom des intérêts nationaux est encore longue.

Mais je m’arrête là, car le but de cette réflexion n’est pas de répertorier les faits, mais de remettre en question le concept de nation et, avec lui, le concept d’Etat. En effet, à bien y regarder : tous les conflits armés qu’on vient de mentionner se réfèrent à une certaine conception de l’espace qui divise la planète en nations. N’oublions pas à ce sujet que l’idée de nation renvoie à des temps très anciens où le despotisme et l’obscurantisme régnaient. Aujourd’hui, cette notion n’est-elle pas dépassée ? N’est-elle pas coupable ? N’est-elle pas pathologique et inutile, sinon pour légitimer le soulèvement des uns contre les autres ?

Pour comprendre ces interrogations et la critique qu’on adresse à ce concept, il faut comprendre que derrière la conception nationale de l’espace, il y a, automatiquement, des intérêts géopolitiques. Chaque nation recherchant, pour sa population, à s’accaparer des richesses communes. Ce phénomène est encore plus fort au sein des régimes dits « démocratiques » qui fonctionnent sur des promesses de pouvoir d’achat. Le temps entre deux élections étant court, les élus sont contraints à rester dans la séduction des consommateurs. Au niveau international, cela se traduit par une course effrénée et agressive aux matières premières. Faut-il ici mentionner les importants impacts écologiques et donc sanitaires de cette dynamique systémique ?

Sur cette base, le réseau consciences-citoYennes se positionne contre la conception nationale des territoires et en faveur d’une confédération internationale, c’est-à-dire en faveur d’une humanité unie. Cette union qu’on appelle n’est pas celle des nations, mais celle des valeurs. Les enjeux principaux de cette confédération sont, selon nous :  1) la répartition juste des richesses, 2) la révolution écologique, 3) la démilitarisation. Cette idée qui ressemble beaucoup à une utopie est pourtant de plus en plus nécessaire, si l’on pense aux défis écologiques planétaires. »

Le réseau consciences-citoYennes a le plaisir de te présenter ci-dessous son nouveau schéma politique de synthèse. Il s’agit là d’une importante refonte de notre projet politique. De troisième pilier, l’écologie passe au deuxième.

Nous avons également retravaillé la première page de notre site afin qu’elle soit plus synthétique et percutante. D’autres pages ont été revues dans cette direction. Qu’en penses-tu ?

Le réseau consciences-citoYennes annonce le lancement de la course aux signatures pour l’initiative populaire « Service Citoyen. Pour une Suisse qui s’engage« . Soutiens toi aussi cette initiative importante en signant l’initiative.

Notre focus sur une des pages de notre site (lien externe): Ag!ssons

Pour des raisons écologiques, le réseau consciences-citoYennes soutient la récolte de signatures en faveur de l’initiative « Pour une limitation des feux d’artifice ».

Nous terminons ce courriel comme à l’accoutumée par un partage de liens à voir et méditer :

 

Nous te remercions pour ton attention et t’adressons nos salutations citoYennes, Consciences-citoYennes.

Réseau en faveur d’une insurrection des consciences et d’une transition citoyenne

Nous te remercions pour ton attention et t’adressons nos salutations citoYennes, Consciences-citoYennes.

Réseau en faveur d’une insurrection des consciences et d’une transition citoyenne