Initiative pour les glaciers

La disparition de nos glaciers est un signal d’alarme! Si nous ne parvenons pas maintenant à arrêter le réchauffement climatique, nos moyens de subsistance subiront des dommages irréversibles. L’initiative pour les glaciers vise à mettre la Suisse sur le cap du climat. Les objectifs de l’Accord de Paris doivent être inscrits dans la Constitution : zéro émission de gaz à effet de serre d’ici à 2050 au plus tard.

Depuis la conférence de Paris en 2015, 196 pays ont signé ou se sont engagés à signer l’Accord de Paris qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. Pour y parvenir, les émissions de gaz à effet de serre doivent être ramenées à zéro d’ici à 2050. La Suisse s’y est également engagée. Pourtant, la politique climatique actuelle est encore trop éloignée de ce qui doit être fait pour ne pas dépasser 1.5 degrés de réchauffement.

Avec l’initiative pour les glaciers, nous exigeons zéro émission d’ici à 2050 au plus tard. En tant qu’association de citoyennes et citoyens engagé.e.s, nous avons besoin d’aide et de soutien. Dès que 20’000 personnes se seront inscrites, nous débuterons la récolte de signatures.

Nous vous remercions d’avance pour votre engagement !


Initiative populaire fédérale pour un climat sain (initiative pour les glaciers)

La constitution fédérale est complétée comme il suit :

Art. 74a (Politique climatique)

Al. 1 La Confédération et les cantons s’engagent dans le cadre de leurs compétences en Suisse et dans les relations internationales à limiter les risques et les effets du changement climatique.

Al. 2 Pour autant que des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine continuent d’avoir lieu en Suisse, leur effet sur le climat doit être durablement neutralisé par des puits de gaz à effet de serre sûrs au plus tard à partir de 2050.

Al. 3 Plus aucun carburant ni combustible fossile ne sera mis en circulation en Suisse à partir de 2050. Des exceptions sont admissibles pour des applications pour lesquelles il n’existe pas de substitution technique et pour autant que des puits sûrs en Suisse retirent durablement la quantité correspondante de CO2 de l’atmosphère.

Al. 4 La politique climatique est orientée vers un renforcement de l’économie et acceptable du point de vue social. Elle utilise notamment des instruments de promotion de l’innovation et de la technologie.

Dispositions transitoires

Al. 1 La Confédération édicte une législation d’application de l’Art. 74a dans un délai de cinq ans au maximum après son adoption par le peuple et les cantons.

Al. 2 La loi détermine une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 et cite des objectifs intermédiaires qui conduisent au moins à une réduction domestique linéaire. Elle règle aussi les instruments nécessaires au respect de la trajectoire de réduction.

APPEL DE LA PREMIÈRE « ASSEMBLÉE DES ASSEMBLÉES » DES GILETS JAUNES



Nous, Gilets Jaunes des ronds-points, des parkings, des places, des assemblées, des manifs, nous sommes réunis ces 26 et 27 janvier 2019 en « Assemblée des assemblées », réunissant une centaine de délégations, répondant à l’appel des Gilets Jaunes de Commercy.

Depuis le 17 novembre, du plus petit village, du monde rural à la plus grande ville, nous nous sommes soulevés contre cette société profondément violente, injuste et insupportable. Nous ne nous laisserons plus faire ! Nous nous révoltons contre la vie chère, la précarité et la misère. Nous voulons, pour nos proches, nos familles et nos enfants, vivre dans la dignité. 26 milliardaires possèdent autant que la moitié de l’humanité, c’est inacceptable. Partageons la richesse et pas la misère ! Finissons-en avec les inégalités sociales ! Nous exigeons l’augmentation immédiate des salaires, des minimas sociaux, des allocations et des pensions, le droit inconditionnel au logement et à la santé, à l’éducation, des services publics gratuits et pour tous.

C’est pour tous ces droits que nous occupons quotidiennement des ronds-points, que nous organisons des actions, des manifestations et que nous débattons partout. Avec nos gilets jaunes, nous reprenons la parole, nous qui ne l’avons jamais.

Et quelle est la réponse du gouvernement ? La répression, le mépris, le dénigrement. Des morts et des milliers de blessés, l’utilisation massive d’armes par tirs tendus qui mutilent, éborgnent, blessent et traumatisent. Plus de 1.000 personnes ont été arbitrairement condamnées et emprisonnées. Et maintenant la nouvelle loi dite « anti-casseur » vise tout simplement à nous empêcher de manifester. Nous condamnons toutes les violences contre les manifestants, qu’elles viennent des forces de l’ordre ou des groupuscules violents. Rien de tout cela ne nous arrêtera ! Manifester est un droit fondamental. Fin de l’impunité pour les forces de l’ordre ! Amnistie pour toutes les victimes de la répression !

Et quelle entourloupe que ce grand débat national qui est en fait une campagne de communication du gouvernement, qui instrumentalise nos volontés de débattre et décider ! La vraie démocratie, nous la pratiquons dans nos assemblées, sur nos ronds-points, elle n’est ni sur les plateaux télé ni dans les pseudos tables rondes organisées par Macron.

Après nous avoir insultés et traités de moins que rien, voilà maintenant qu’il nous présente comme une foule haineuse fascisante et xénophobe. Mais nous, nous sommes tout le contraire : ni racistes, ni sexistes, ni homophobes, nous sommes fiers d’être ensemble avec nos différences pour construire une société solidaire.

Nous sommes forts de la diversité de nos discussions, en ce moment même des centaines d’assemblées élaborent et proposent leurs propres revendications. Elles touchent à la démocratie réelle, à la justice sociale et fiscale, aux conditions de travail, à la justice écologique et climatique, à la fin des discriminations. Parmi les revendications et propositions stratégiques les plus débattues, nous trouvons : l’éradication de la misère sous toutes ses formes, la transformation des institutions (RIC, constituante, fin des privilèges des élus…), la transition écologique (précarité énergétique, pollutions industrielles…), l’égalité et la prise en compte de toutes et tous quelle que soit sa nationalité (personnes en situation de handicap, égalité hommes-femmes, fin de l’abandon des quartiers populaires, du monde rural et des outres-mers…).

Nous, Gilets Jaunes, invitons chacun avec ses moyens, à sa mesure, à nous rejoindre. Nous appelons à poursuivre les actes (acte 12 contre les violences policières devant les commissariats, actes 13, 14…), à continuer les occupations des ronds-points et le blocage de l’économie, à construire une grève massive et reconductible à partir du 5 février. Nous appelons à former des comités sur les lieux de travail, d’études et partout ailleurs pour que cette grève puisse être construite à la base par les grévistes eux-mêmes. Prenons nos affaires en main ! Ne restez pas seuls, rejoignez-nous !

Organisons-nous de façon démocratique, autonome et indépendante ! Cette assemblée des assemblées est une étape importante qui nous permet de discuter de nos revendications et de nos moyens d’actions. Fédérons-nous pour transformer la société !

Nous proposons à l’ensemble des Gilets Jaunes de faire circuler cet appel. Si, en tant que groupe gilets jaunes, il vous convient, envoyez votre signature à Commercy (assembleedesassemblees@gmail.com). N’hésitez pas à discuter et formuler des propositions pour les prochaines « Assemblées des assemblées », que nous préparons d’ores et déjà.

Macron Démission !Vive le pouvoir au peuple, pour le peuple et par le peuple.

Appel proposé par l’Assemblée des Assemblées de Commercy.

Il sera ensuite proposé pour adoption dans chacune des assemblées locales.

Communication du 28.02.2019


Chères, chers,

Nous sommes heureux de vous annoncer que le réseau conscienceS-citoyenneS fait peau neuve ! Il a adopté un nouveau logo, un nouveau site dont le nom de domaine lui est propre, une adresse pour les courriels.

Nous profitons de ce courriel également pour vous communiquer (tardivement, certes) notre recommandation de vote à l’objet du 10 février (« Stopper le mitage ») :

OUI. Dans une société citoyenne, le sol est perçu comme fondement de la vie et comme un présent. Il nous offre ce dont nous avons besoin. Le sol est un bien commun et est traité avec soin de manière appropriée. Le sol est utilisé de manière à ce que non seulement les humains et les générations futures soient préservés, mais également le monde environnant.

Par ailleurs, le réseau conscienceS-citoyenneS s’engage en faveur de l’initiative populaire « Contre les exportations d’armes dans les pays en guerre civile ». En ce sens,

nous vous invitons à signer l’initiative : https://wecollect.ch/fr/campaign/initiative-rectification ou à participer à la journée nationale de récolte de signatures qui aura lieu le 2 février.

Nos SalutationS citoyenneS,

Signez la pétition pour l’amnistie en faveur des gilets jaunes arrêtés

Je signe la pétition

Ils n’étaient pas venus à Paris, Bordeaux, Toulouse, et tant d’autres villes, pour en découdre avec les forces de l’ordre. Ils étaient venus pour défendre leurs vies menacées, dégradées par la précarité, mises en joue par un pouvoir prêt à faire les poches de leurs parents retraités comme de leurs enfants étudiants, afin de valoriser le patrimoine financier des plus riches. Ils étaient venus pour protéger leurs droits fondamentaux, et aussi une certaine conception de la justice sociale, qui a longtemps fait l’honneur de la France.

La stratégie de la tension, délibérément choisie par le pouvoir, ne leur a pas laissé la chance d’une protestation pacifique. Gazage, nassage et brimades en tout genre, puis au fil des semaines, matraquages, tirs de flashballs et grenades mutilantes, pour la première fois de leur existence, beaucoup de « Gilets jaunes » ont été confrontés à des brutalités policières indignes d’une démocratie, que des organisations comme Amnesty international ont elles-mêmes dénoncées.

On ne compte désormais plus le nombre de manifestants, au casier vierge, mis en garde à vue, condamnés en comparution immédiate, ou aujourd’hui en instance de jugement. Certains connaîtront la prison, qui détruit, qui humilie. D’autres ne retrouveront jamais d’emploi. Un grand nombre d’entre eux verront leurs vies brisées à jamais. Nous ne pouvons accepter qu’une protestation contre une politique massivement rejetée par la population détruise ainsi des êtres pris pour boucs émissaires. Nous ne pouvons accepter qu’un pouvoir, qui a sciemment fait le choix de la confrontation, se serve d’eux pour intimider tout un peuple. Nous ne pouvons accepter l’idée d’une vengeance d’Etat.

C’est pourquoi nous appelons le Président de la République, Emmanuel Macron, et son Premier Ministre, Edouard Philippe, à mettre à l’ordre du jour une loi d’amnistie en faveur des hommes et des femmes aujourd’hui persécutés, mis en examen, ou détenus pour avoir participé à ce mouvement social d’ampleur historique. C’est pourquoi nous appelons dès aujourd’hui à l’arrêt des procédures en cours, à l’effacement des peines prononcées, et à ce qu’une réponse enfin politique, et pas seulement sécuritaire et judiciaire, soit donnée aux événements hors du commun que la France est en train de vivre.

Une telle amnistie est prévue par l’article 133-9 du Code pénal et légitimée par la tradition française, de nombreuses lois d’amnistie ayant ainsi été votées depuis le début de la 5ème République, notamment dans le cadre d’activités protestataires.

Un tel geste serait seul en mesure de commencer à rendre au pays l’apaisement qu’il ne saurait retrouver sur fond de persécutions pour l’exemple. « Nous ne reprendrons pas le cours de nos vies », disiez-vous Monsieur le Président, le 10 décembre 2018. Nous ne reprendrons pas le cours de nos vies tant que nos concitoyens n’auront pas pleinement retrouvé la leur.

Les premiers signataires

  • Isabelle Alonso (militante féministe, romancière)
  • Alain Badiou (philosophe)
  • François Bégaudeau (écrivain)
  • Juan Branco (avocat)
  • Stéphane Brizé (réalisateur)
  • Mathieu Burnel (ex-inculpé dans l’affaire Tarnac)
  • Annick Coupé (secrétaire générale d’Attac)
  • Eric Drouet (gilet jaune)
  • Annie Ernaux (écrivain)
  • Gérard Filoche (membre de la CGT, Attac, fondation Copernic)
  • Bernard Friot (sociologue et économiste)
  • Thomas Guénolé (politologue)
  • Eric Hazan (éditeur)
  • Anasse Kazib (délégué Sud Rail)
  • Zoé Konstantopoulou (avocate, ex-présidente du parlement grec)
  • David Koubbi (avocat)
  • Mourad Laffitte (réalisateur)
  • Aude Lancelin (directrice de publication Le Média)
  • Franck Lepage (éducateur populaire)
  • David Libeskind (avocat, collectif « robe noire et gilet jaune »)
  • Henri Maler (fondateur d’Acrimed)
  • Jean-Claude Michéa (philosophe)
  • Gérard Mordillat (réalisateur)
  • Maxime Nicolle (gilet jaune)
  • Gérard Noiriel (historien)
  • Osons causer (YouTuber)
  • Gilles Perret (réalisateur)
  • Thomas Portes (PCF, syndicaliste CGT-cheminots)
  • Bernard Stiegler (philosophe)
  • Assa Traoré (comité Adama)
  • Eric Vuillard (écrivain)
(suite…)