Par cette communication, nous souhaitons condamner toutes formes de participation au capitalisme financier, c’est-à-dire : fonds de placement, actions, assurance vie, etc. Il est tout sauf banal que de donner cette orientation à son argent. N’oublions pas qu’il est bien plus qu’un simple avoir ! L’argent représente du pouvoir. Donner de l’argent au capitalisme financier, c’est affaiblir la société citoyenne et augmenter, par là, le pouvoir des multinationales et de la concurrence mondialisée. C’est se placer en dessus des grands patrons pour leur exiger encore plus de profit, encore plus d’exploitation sur la nature et sur les humains ! Il ne faut ensuite pas s’étonner de voir le cynisme, les burns out et le désespoir dans nous et autour de nous.
Bref,
il faudrait des lignes et des lignes pour soulever tous les arguments éthiques
qui s’opposent à ce type de participation. Pour cette raison, mais aussi pour
ne pas être trop moralisateur, nous soulèverons ici que quelques arguments
rationnels :
Les dérèglements climatiques
La crise migratoire
La forte montée démographique
La diminution des matières premières et des ressources
L’augmentation des crises sociales et politiques
Les tensions commerciales internationales
Le nombre croissant d’universitaires au sein des populations
Le nombre croissant de personnes conscientes et,
révolutionnairement, actives
n’augurent
rien de bon pour l’avenir du capitalisme-total et sa rentabilité. Par ailleurs,
écrivons-le : mettre de l’argent dans la bourse, c’est avoir du sang sur les
mains, c’est épauler les loups de Wall Street dans leur assassinat collectif,
c’est voler l’argent des travailleurs du monde !
S’il
ne s’agit pas d’un acte naïf, il s’agit d’un crime que la conscience citoyenne
ne peut tolérer.
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Ce
courriel pour échanger avec vous quatre inspirations citoyennes :
En pièce jointe, vous trouverez l’ouvrage de Juan Branco, Crépuscule. Il s’agit d’un pamphlet contre la politique macronienne et le système socio-économique actuel.
Juan Branco est, par ailleurs, si vous ne le connaissez pas, quelqu’un de très intéressant et qui suscite, du moins chez nous, un espoir de conscience et de conscientisation.
Retraite d’un week-end basé sur l’écologie profonde (flyers en pièces jointes). Immergés dans un jardin ou la forêt, ces ateliers tisseront de nouveaux liens entre vous, les autres et la nature. Au fil des partages, des méditations, des mouvements du corps et des réflexions, ces espaces permettront de sentir notre juste place dans cette société en déclin et de définir comment nous souhaitons vivre et agir aujourd’hui, pour un demain qui nous réjouit! Cette aventure se passera au plus proche de la nature, en logeant sous tente dans la ferme communautaire du petit Bochet (Vaud, Suisse), du vendredi 10 mai 18h au dimanche 12 mai 18h. Inscrivez-vous ici: https://forms.gle/zgvooKPzAGGuNwWXA
Nous
vous communiquons ici nos recommandations de vote aux objets du 19 mai
prochain :
1 – NON à la Loi fédérale
relative à la réforme fiscale et au financement de l’AVS (RFFA). Dans une
société citoyenne, la contribution des entreprises à la société et au bien
commun n’est pas seulement de nature financière. L’économie et la société
travaillent ensemble dans une nouvelle attitude de base – dans une attitude de
responsabilité envers le tout, de coopération et de solidarité. En outre, une
société citoyenne conçoit ses prestations de retraite d’État comme faisant
partie d’un revenu de base décent, équitable et socialement financé.
2 – OUI à la mise en œuvre d’une modification de la directive de l’UE sur les armes (développement de l’acquis de Schengen). Dans une société citoyenne, il n’y a pas besoin d’armes. Les gens vivent dans une attitude de confiance et de coopération. Ils résolvent les rares conflits sous leur propre responsabilité par la communication, l’écoute et le respect mutuel.
Par
ailleurs, nous souhaitons ici apporter notre soutien moral à Julien
Assange, qui est torturé et toujours enfermé pour avoir, justement,
dénoncé la corruption
des
Etats. Nous maintenons également notre soutien moral aux Gilets jaunes.
La disparition de nos glaciers est un signal d’alarme! Si
nous ne parvenons pas maintenant à arrêter le réchauffement climatique,
nos moyens de subsistance subiront des dommages irréversibles.
L’initiative pour les glaciers vise à mettre la Suisse sur le cap du
climat. Les objectifs de l’Accord de Paris doivent être inscrits dans la
Constitution : zéro émission de gaz à effet de serre d’ici à 2050 au
plus tard.
Depuis la conférence de Paris en 2015, 196 pays ont signé ou se sont
engagés à signer l’Accord de Paris qui vise à limiter le réchauffement
climatique à 1,5 degré. Pour y parvenir, les émissions de gaz à effet de
serre doivent être ramenées à zéro d’ici à 2050. La Suisse s’y est
également engagée. Pourtant, la politique climatique actuelle est encore
trop éloignée de ce qui doit être fait pour ne pas dépasser 1.5 degrés
de réchauffement.
Avec l’initiative pour les glaciers, nous exigeons zéro émission
d’ici à 2050 au plus tard. En tant qu’association de citoyennes et
citoyens engagé.e.s, nous avons besoin d’aide et de soutien. Dès que
20’000 personnes se seront inscrites, nous débuterons la récolte de
signatures.
Nous vous remercions d’avance pour votre engagement !
Initiative populaire fédérale pour un climat sain (initiative pour les glaciers)
La constitution fédérale est complétée comme il suit :
Art. 74a (Politique climatique)
Al. 1 La Confédération et les cantons s’engagent dans le cadre de
leurs compétences en Suisse et dans les relations internationales à
limiter les risques et les effets du changement climatique.
Al. 2 Pour autant que des émissions de gaz à effet de serre d’origine
humaine continuent d’avoir lieu en Suisse, leur effet sur le climat
doit être durablement neutralisé par des puits de gaz à effet de serre
sûrs au plus tard à partir de 2050.
Al. 3 Plus aucun carburant ni combustible fossile ne sera mis en
circulation en Suisse à partir de 2050. Des exceptions sont admissibles
pour des applications pour lesquelles il n’existe pas de substitution
technique et pour autant que des puits sûrs en Suisse retirent
durablement la quantité correspondante de CO2 de l’atmosphère.
Al. 4 La politique climatique est orientée vers un renforcement de
l’économie et acceptable du point de vue social. Elle utilise notamment
des instruments de promotion de l’innovation et de la technologie.
Dispositions transitoires
Al. 1 La Confédération édicte une législation d’application de l’Art.
74a dans un délai de cinq ans au maximum après son adoption par le
peuple et les cantons.
Al. 2 La loi détermine une trajectoire de réduction des émissions de
gaz à effet de serre d’ici à 2050 et cite des objectifs intermédiaires
qui conduisent au moins à une réduction domestique linéaire. Elle règle
aussi les instruments nécessaires au respect de la trajectoire de
réduction.